Alain Vigneault n’a pas été tendre avec J.T. Miller – TVA Sports

L’attaquant des Canucks de Vancouver J.T. Miller a été très transparent en discutant de sa carrière, revenant notamment sur sa relation avec Alain Vigneault.

Le hockeyeur de 30 ans était l’invité du plus récent épisode de la baladiffusion «Cam and Strick».

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L’Américain a œuvré sous les ordres du Québécois chez les Rangers de New York pendant près de cinq saisons, soit de 2013 à 2018.

«Alain et moi, nous avions une relation tumultueuse, a affirmé Miller. Je pense toutefois que c’était une bonne chose pour moi et je le dis très ouvertement. Honnêtement, il m’a aidé à créer un standard pour moi-même que je cherche maintenant à voir chez mes coéquipiers.»

«Nous avions souvent des prises de bec, mais j’avais 20, 21 et 22 ans. Ce furent des années difficiles et il était dur avec moi. Je crois toutefois qu’il a grandement aidé à créer le joueur que je suis devenu.»

La relation entre Miller et Vigneault a pris fin quand les Rangers ont échangé le joueur d’avant au Lightning de Tampa Bay en février 2018. Depuis, l’Américain est passé aux Canucks.

Une saison qu’il souhaite oublier

Miller est aussi revenu sur la dernière saison difficile du club de la Colombie-Britannique et de sa relation avec les médias vancouvérois.

En 2022-2023, les Canucks ont terminé l’année avec un dossier de 38-37-7 et raté les séries éliminatoires pour une troisième saison de suite.

«J’essaie de ne pas être sur les réseaux sociaux. Je n’ai pas Twitter [X] et tout ça, a indiqué Miller. C’est impossible d’être complètement immunisé, spécifiquement quand ça devient un peu toxique et négatif. J’ai l’impression que tout le monde cherche un coupable.»

«Je pourrais écrire un livre sur notre dernière saison. Ç’a commencé avec le congédiement de Travis [Green, l’entraîneur-chef] il y a deux ans. Il y a eu la venue de Bruce [Boudreau] et toute la merde qui a suivi. Je ne sais même pas quoi dire. C’était tellement mauvais dans les derniers moments de Bruce. C’est simplement une autre saison que je voudrais oublier.»

Les rumeurs

Miller a également été au cœur des rumeurs de transactions au printemps, même s’il venait de parapher une prolongation de contrat de sept ans, d’une valeur annuelle de 8 millions $.

«Je ne suis pas un gars qui se laisse distraire par les rumeurs, a-t-il déclaré. Si ça vient de mon agent ou de mon directeur général, là, c’est sérieux.»

L’avant s’est ensuite permis d’envoyer une flèche aux médias qui couvrent les activités des Canucks.

«[C’est sérieux] si ça vient de quelques gros noms qui ne sont pas à Vancouver. Ils [les journalistes de Vancouver] n’ont pas ce genre de primeur. Je ne m’inquiète donc pas avec ce qu’ils disent. Pour être honnête, je suis beaucoup trop fier pour leur baiser le derrière. Je leur disais ça. Je préférais faire des vagues avec certains d’entre eux plutôt que de m’assurer qu’ils disent quelque chose de gentil à mon propos.»

«Ils ne sont pas tous comme ça, a ensuite répondu Miller, lorsqu’il a été questionné sur la toxicité des médias. Je ne peux pas endurer certains d’entre eux et je pense qu’ils le savent. Ce n’est pas un secret.»